par
Anna Livebardon
Tiré de son livre De Toute Les Nuits
© 1987 Anna Livebardon
Lorsqu'une rose meurt de froid à peine éclose
Dans le petit jardin, où tout devient morose
Le poète meurtri, laissant couler un pleur
Console par amour la douce et tendre fleur
la cueillant de sa main sur l'herbe il la dépose
Et promet qu'il mettra en vers plus purs que prose
Afin que le soleil se penche sur son cœur
Son secret, le parfum dont il connait l'odeur.